Radicalisations et prévention : comment sortir d’un échec programmé ? À diagnostic partiel, réponses partielles à haut risque
Alain RUFFION
Pouvons-nous combattre et vaincre la barbarie par un travail centré principalement sur l’esprit critique ? En paraphrasant Camus, nous pourrions ajouter qu’à mal analyser un phénomène, nous ajoutons au malheur du monde. Preuve en est. Un événement tragique de plus, de trop, avec l’assassinat du professeur d’histoire/géographie, Samuel Paty, ce mois d’octobre 2020. Un retour d’expérience s’impose. Nous sommes quasiment passés à côté de ce que devait nous enseigner cette vague de terrorisme alimentée par un djihadisme ultraviolent qui a touché nos jeunesses, françaises, européennes, méditerranéennes, lors de cette dernière décennie. Elle n’est d’ailleurs pas la seule offre sur le marché de l’infâme : en aval d’autres formes de radicalisations sévissent et en amont, les radicalismes[1] se conjuguent au pluriel dans une société clivée menacée d’éclatement et d’émiettement. Dans ce contexte historique, ou récemment l’effet conjugué de la Covid et du terrorisme augmente les polarisations, nous avons commis une erreur stratégique capitale. Au-delà des débats sur les responsabilités politiques des uns et des autres, nous négligeons systématiquement tout ou partie de certaines variables qui constituaient déjà notre angle mort avant cette vague de terrorisme[2] :
– les facteurs psychiques : les traumas identitaires et les questions existentielles[3] ;
– les facteurs psycho-sociaux : émulation de groupe, rites de socialisation et processus de résilience[4] ;
– les facteurs spirituels : construction d’une légende personnelle, besoin de croire[5], recherche d’une transcendance et d’un idéal[6] ;
– les facteurs macro-civilisationnels : réintégration des questions d’équilibre, de sens et de justice dans notre rapport à la nature, aux écosystèmes, aux genres, aux plus pauvres, aux cultures[7] …
Le défaut de prise en compte dans les politiques publiques préventives des mécanismes psychiques en jeu, la quasi négation des déficits de sens et de justice, du besoin de croire que nos sociétés provoquent sans cesse et dont la jeunesse est l’un des principaux réceptacles, l’ensemble ne peut conduire inexorablement qu’à un échec. Un défaut fondamental, au sens de Balint[8], entraine les plus vulnérables et/ou déséquilibrés des jeunes adultes de nos territoires vers des actes de violence et parfois de barbarie. Michel Mafessoli annonçait le retour des appétences tribales et un besoin de transcendance et de justice[9]. Quand trouverons-nous enfin, au sein du système éducatif et/ou préventif, les ressources nécessaires à l’épanouissement vertueux des multiples dimensions de l’être sous développées dans l’éducation postmoderne ? Ainsi, quoi que nous puissions en dire, la réponse sécuritaire n’est manifestement pas suffisante. Un forcené pourra toujours trouver un point faible pour commettre l’irréparable. Mais, nous ne pouvons pas en dire autant de la prévention. Gouverner c’est prévenir. Et c’est à cet endroit, cinq ans après les premiers attentats de 2015, que le bât blesse encore. Le fait de s’appuyer sur nos préceptes – valeurs républicaines et laïcité, ainsi que sur une compétence cognitive, l’esprit critique – était légitime, nécessaire, vital en soi, mais insuffisant à conjurer la nature très complexe de ce mal à multiples focales.
Nous avons cultivé ce que nous savions déjà faire. De ce fait, les vulnérabilités psychiques, identitaires et existentielles d’éventuelles cibles de recruteurs ne sont toujours pas identifiées et encore moins comblées dans les dispositifs de prévention actuels. Ces vulnérabilités pourront donc prêter le flanc à d’autres offres de radicalisations, à moins d’un sursaut d’une intelligence humaine stratégique, méthodique, seul véritable gage d’une rémission collective du cancer terroriste. Nous avons constitué une équipe pluridisciplinaire pendant trois ans, en suivant une cinquantaine de jeunes signalés comme radicalisés par les pouvoirs publics français dès 2015. Nous avons vécu l’attentat de Nice en 2016, comme équipe mobile auprès des victimes[10]. Fort de cette expérience tragique, la recherche-action, depuis, nous a permis de réaliser un diagnostic le plus complet possible des processus de radicalisation violente de jeunes français et européens lors de la décennie 2010/2020[11]. En partant d’un constat : tout miser sur l’esprit critique et des approches cognitives, c’est au mieux parcellaire, au pire inefficace pour ceux qui sont déjà pris dans la nasse.
Notre diagnostic socio-clinique à justement révéler que la propagande djihadiste numérique et de proximité a su jouer sur tous les besoins fondamentaux universels de l’être humain, besoins identifiés par la psychologie humaniste américaine dans les années 60 et réactualisés depuis par des travaux beaucoup plus scientifiques. C’est un peu comme si l’idéologie djihadiste leur avait fourni sur un plateau des appétences, voire des compétences, religieuses, socio-politiques, psychologiques. En définitive, via la propagande, cette entrée par les Soft Skills à préparer le terrain aux Hard Skills. Ici en l’occurrence, faire l’apprentissage de la barbarie, ce qui va au-delà du maniement technique des armes. Cependant, pour ordonner notre diagnostic multifocal des processus de radicalisation violente, il nous est apparu nécessaire de nous référer à un modèle heuristique. Cette modélisation est le modèle 3N des radicalisations : Besoins (Needs), Réseaux (Network) et Sens (Narratives)[12].
Par « besoins », ce modèle regroupe les besoins fondamentaux de subsistance, de sécurité, de confiance, d’estime de soi et de puissance. Le terme « Réseaux » renvoie aux nécessaires lien entre pairs, à la quête de reconnaissance. Enfin, celui de « Sens » est relié à la réalisation de soi, à la projection dans des idéaux et des valeurs, au besoin de croire et de transcendance, au fait d’œuvrer pour quelque chose qui nous dépasse. Muni de cette modélisation intégrale, nous avons dû explorer de nouveaux courants de la psychologie pour y trouver des ressources tout aussi intégrales et si possible évaluées (pour une fois…).
Il convient de préciser que le courant de la psychologie positive n’a rien à voir avec la pensée positive ni avec une quelconque vision idéalisée de l’être humain[13]. Elle n’est pas non plus un impératif moral et une nouvelle norme du bonheur imposée ou à consommer[14]. Sa définition la plus lapidaire est : une science de l’épanouissement pour les individus, les familles, les groupes, les sociétés[15]. Mais depuis l’avènement de la psychologie positive 2.0 ou seconde vague[16], ce processus créatif va intégrer la part maudite de l’existence, la part d’ombre de l’identité, la part négative de la vie en général de tout un chacun et offrir tout un faisceau de méthodes et de thèmes pour faire face et aller au-delà.
Ce sont des ressources qui permettent de travailler les facteurs de protection de l’identité et de construire des mécanismes de coping et de résilience[17] tout en offrant des contenus d’accompagnement centrés sur la motivation intrinsèque de l’apprenant[18], sur l’autodétermination[19], la pleine conscience[20], la passion vertueuse[21], le bien être[22], les forces de caractère[23], le flow et les idéaux. En somme tous les ingrédients qui permettent de canaliser, créer et épanouir les processus d’individuation et d’équilibration qui rendent de ce fait inutile tout encrage régressif et destructeur pour une jeunesse tentée par des engagements violents.
Plus encore, au-delà de contenus éprouvés, il y a des méthodologies précisent et cadrées qui permettent de travailler toutes ces ressources : la psychologie de la vie qui a servi à bâtir le modèle Danois[24], le modèle biopsychosocial de Jean Guillot[25], la thérapie existentielle de Paul Wong[26], le voyage du héros de Campell[27], ce dernier permettant de réinstaurer des rites initiatiques contemporains. Pour cet aspect, certains auteurs ont construit des processus concrets et complets qui mettent aux défis les personnes dans une visée cathartique de la formation du moi (socialisation primaire et secondaire) et du soi (individuation, personnalité authentique, croyances, valeurs et ouverture d’esprit). Le tout est construit dans un continuum qui intègre le risque et le défi sans jamais outrepasser les capacités réelles de la personne, ni la mettre véritablement en danger.
Au-delà de programmes spécifiques qui intègrent la (re)naissance morale, spirituelle et corporelle des impétrants, le tout dans un canevas laïque, il s’agit de faire accéder à de nouveaux rites initiatiques. De préférence, ces compétences sont à transmettre à des équipes pluridisciplinaires de psychologues et d’éducateurs lors de séjours de liens ou de reconnexion (avec soi, avec les autres, avec un idéal pacifique et constructif). Plus avant, en prévention primaire, la psychologie positive doit se décliner de préférence au sein de programmes d’éducation positive intégrés aux cursus. Elle doit aussi s’insérer dans le concept de l’école entière « The Whole School Approache», ce qui permet d’intégrer une culture du bien-être, de l’altruisme et de construction vocationnelle de soi dans tout l’écosystème éducatif, impliquant pleinement les parents. En nourrissant dans l’éducation les besoins fondamentaux des jeunes de manière commune (dans les cursus) et différenciée (mentorat, coaching, accompagnement psychosociale individualisé), nous devançons ainsi toute offre émanant à la fois de la propagande et des recruteurs quel que soit leurs obédiences et leurs stratégies.
Il est essentiel de construire plutôt que de devoir déconstruire.
Or, le résultat de ce travail[28] montre essentiellement que nous n’avons toujours pas pris la mesure de la puissance et de la complétude de l’emprise psychique, morale, relationnelle, spirituelle exercée sur des cibles très vulnérables, constituées par des adolescents et des jeunes adultes, aux parcours parfois chaotiques mais surtout carencés psychiquement, socialement, culturellement et spirituellement. Nous cernons ainsi mieux pourquoi le travail sur l’esprit critique est nécessaire mais insuffisant. La conversion religieuse puis idéologique devient une conversion au passage à l’acte violent car tout l’être est absorbé par un processus de manipulation total : l’ensemble des besoins universels de l’être – subsistance, sécurité, amour, reconnaissance, appartenance, sens, dépassement et réalisation de soi, sentiment de transcendance et besoin de croyance – tout est recyclé et orienté vers un engrenage d’autodestruction et de violence. Un travail de prévention se doit donc de réadresser de manière individualisée l’ensemble de ces besoins. Or, il est nécessaire d’avoir une méthode systémique et agencée de manière à identifier trois enjeux de la prévention primaire et secondaire des processus d’engagements violents en prenant pour repère la théorie de l’autodétermination de Deci et Ryan[29] :
– Renforcer les bases de l’identité et de la confiance en soi : permettre à nouveau un processus de subjectivisation incluant un travail d’individuation et de réconciliation entre les différentes parties de soi et l’histoire familiale. Ceci se fera en psychologie positive par les forces de caractère et un travail sur la notion de gratitude, grâce à des vérifications scientifiques de ce qui a déjà donné des fruits en la matière.
– Reconstruire le sentiment de compétence. Là aussi différentes modalités de résilience et de Coping, associés à un mentorat très suivi sur la mise en place d’actions positives (apprentissage, métiers d’arts et de création, volontariat civique…) permettent de rendre constructif le processus de recherche de puissance, d’impact et d’utilité.
– La quête de sens et de motivations sera quant à elle accompagnée par une méthode globale liée à la thérapie existentielle ou thérapie du sens, méthode qui est partie intégrante de la seconde vague de la psychologie positive qui a pour tâche d’intégrer tous les aspects dramatiques et négatifs de l’existence pour apprendre à les réguler, à les accepter, à les intégrer et à les dépasser. Ceci est intégré dans un système dual de sens qui in fine permet à chacun de se (re)mettre dans un récit de vie constructif et qui redonne des perspectives motivantes, des valeurs et peut nourrir des formes de dépassements et d’héroïsme altruiste.
Nous utilisons ici comme trame celle des rites initiatiques en se référant au voyage du héros de Campbell (op. cit., 1949). Cette ressource donne un canevas pédagogique et porteur. Mais là encore, une mise en scène numérique du mythe du héros ne nous semble pas un encrage suffisant : il est nécessaire de l’inclure dans un parcours en chair et en os avec des épreuves ritualisées dans le monde réel et accompagnées par des mentors en présentiel.
Quelques soient les arguties critiques[30] qui tendent à démontrer que le concept de radicalisation est creux scientifiquement, les réalités que le concept recouvre sont bien réelles et crues. Il est temps de quitter les débats en chambre et ‘le paraître savant’ sur le marché partiel et partial de la réputation, pour affronter les besoins cruciaux d’éducation et d’initiation de notre jeunesse. Sous peine de voir trahir tous nos idéaux de réparation des injustices raciales, économiques, sociales et environnementales commises depuis l’après-guerre, au nom d’une vengeance aux mille visages. A laisser un terreau psychique, social, culturel et spirituel laïc vide sous prétexte de satisfaire au seul esprit critique et à la défense de nos valeurs républicaines, quand bien même ceux-ci sont vitaux, nous risquons de le payer cher. Plus cher que l’investissement matériel et humain que représenterai l’intégration de ces compétences multiples dans les programmes éducatifs et préventifs, au sens des intelligences multiples de Howard Gardner[31]. C’est à ce prix seulement que nous serons à la hauteur des enjeux humains et pédagogiques posés par la prévention des radicalisations violentes quelques soient leurs sources d’alimentations idéologiques et leurs terreaux politiques, sociologiques, psychologiques et religieux. Ainsi muni d’un diagnostic qui tend à être intégral, nous aurons des réponses intégrales et sans doute plus efficaces à l’avenir.
[1] Voir Bressan Yannick (2020) ; « La « majorité silencieuse : population cible des radicalismes », Note Psyops n°11, septembre 2020, www.cf2r.org.
[2] Travail de thèse en cours : Alain Ruffion : « la psychologie et l’éducation positive : contributions à une meilleur prévention des radicalisations violentes, diagnostic socio-clinique intégratif des radicalisations violentes et modèles de prévention mobilisables en psychologie et en éducation positive : enseignements pour l’éducation à venir (2016-2021). », Université de Toulouse le Mirail II, Laboratoire CLESCO.
[3] Bouzar, D., (2018), Français radicalisés, l’enquête, Paris, Éditions de l’Atelier.
Shi Y., Dang J., Zheng W., Liu L. (2017), « Dual Identity and Prejudice : The Moderating Role of Group Boundary Permeability ». Frontiers in Psychology, 8.195. [En ligne]
[4] Tedeschi R.G. et Calhoun L.G. (2004), « Postraumatic growth : conceptual foundations and emipirical evidence », Psychological inquiry, vol. 15, n°1. [En ligne]
Pourtois J.P., Humbeeck B., Desmet H. (2012), les ressources de la résilience, Paris, Puf.
[5] Kristeva J. (2007), Cet incroyable besoin de croire, Edition Bayard, Paris.
Mijolla – Mellor S. (2004), Le besoin de croire, Edition Dunod, Paris.
[6] Kruglanski A.W., Gelfand M.J., Bélanger J., Sheveland A., Hetiarachchi M., Gunaratna R. (2014). « The psychology of radicalization and deradicalization : how significance quest impacts violent extremism ».
Political Psychology, 35. [En ligne]
[7] Ruffion A. (2019), Les Orphelins de la république : les failles psychologiques et sociétales qui mènent nos adolescents aux radicalités, Edition la Boite à Pandore, Bruxelles.
[8] Balint M. (2003), Le défaut fondamental, Petite Bibliothèque Payot, Paris.
[9] Maffessoli M. (2016) : « Avant-propos : la postmodernité », « Management & Avenir », 8, n°90, Management Prospective Ed..
[10] Voir site : https://alain-ruffion.com
[11] Bouzar, op. cit. 2018.
[12] Bélanger J., Moyano M., Muhammad H., Richardson L., Lafrenière M-AK., McCaffery P., Framand K., Nociti N. (2019), « Radicalization Leading to Violence : a Test of the 3N Model », Frontiers in Psychiatry, 10:42, [en ligne].
Kruglanski W., Bélanger J. (2019), The Three Pillars of Radicalization : Needs, Narratives, and Networks, Oxford University Press.
[13] Gable S.L., Haidt J. (2005), « what (and why) is positive psychology ? » Rewiew of General Psychology, 9(2).
[14] Illouz E., Cabanas E., (2018), Happycratie, Ed. Premier Parallèle, Paris.
[15] Boniwell I. (2012), Introduction à la psychologie positive, Payot, Paris.
[16] Ivtzan I., Lomas T., Hefferon K., Worth P., (2015), Second wave positive psychology : embracing the dark side of life, Routledge, London.
[17] Bruchon-Schweitzer M., Boujut E. (2014), Psychologie de la Santé : concepts, méthodes et Modèles, Dunod, Paris.
[18] Favre D. & Favre C. (1993), « Un modèle complexe des motivations humaines : application à l’éclairage
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[19] Dici E.L., Ryan M.R. (1985), Intrinsic motivation and self-determination in human behaviour, New-York and London, Plenum Press.
[20] Gosselin M.-J., Turgeon L. (2015). Prévention de l’anxiété en milieu scolaire : les interventions de pleine conscience. Éducation et francophonie, 43 (2). [En ligne]
[21] Vallerand, R.-J. (1997). « Toward a hierarchical model of intrinsic and extrinsic motivation », In M.P. Zanna (Ed.). Advances in Experimental Social Psychology, New York, Academic Press.
[22] Gillham J.E., Hamilton J., Freres D.R., Patton K., Gallop R. (2006), « Preventing depression among early adolescents in the primary care setting : a randomized controlled study of the Penn Resiliency Program », Journal of Abnormal Child Psychology, 34, 203–219.
[23] Ruch W., Niemiec R.M., McGrath R.E., Gander F., Proyer R.T. (2020), « Character strengths-based interventions : Open questions and ideas for future research », The Journal of Positive Psychology, [En ligne].
[24] Bertelsen P. (2016), « Voldelig radikalisering. i Tilværelsespsykologiens optik », Hansen Lund, J. (ed.), Tværprofessionelt samarbejde om udsathed blandt børn og unge. Aarhus, Turbine.
[25] Guilhot J. (1996), Psychothérapie, sociothérapie et développement humain, l’Harmattan, Paris.
[26] Wong P. (2012), The human quest for meaning, chapitre 28, édition Routledge, New York.
[27] Campbell (1949), The hero with a thousanf faces, Princeton University Press, Princeton.
[28] Alain Ruffion : « la psychologie et l’éducation positive : contributions à une meilleur prévention des radicalisations violentes, diagnostic socio-clinique intégratif des radicalisations violentes et modèles de prévention mobilisables en psychologie et en éducation positive : enseignements pour l’éducation à venir (2016-2021). », Université de Toulouse le Mirail II, Laboratoire CLESCO.
[29] Deci E., Ryan R., (2000), « Self-Determination Theory and the Facilitation of Intrinsic Motivation, Social Development, and Well-Being », American Psychologist, 55 (1) [En ligne]
[30] Brie G., Rambourg C., (2017) « Radicalisation et mystifications », blog de Laurent Mucchielli, Délinquance, justice et autres questions de société [en ligne]
Bonelli L. Ragazzi F. (2019) : « La lutte contre la « radicalisation, genèse et expansion d’un nouveau lieu commun administratif en France et dans l’union européenne », Archives de politique criminelles, Editions A. Pedone.
Esmili H. (2019) : « La radicalisation n’existe pas, ce qui ne veut pas dire qu’elle ne soit rien.
Les sciences sociales à l’appui d’une nouvelle raison d’État », Jekklak, [en ligne]
[31] Gardner H. (2008), Les intelligences multiples, la théorie qui bouleverse nos idées reçues, Retz, Paris. Edition originale 1993.