GROUPEMENT INTERMINISTÉRIEL DE CONTRÔLE (GIC)
PRÉSENTATION
- Créé le 28 mars 1960, le Groupement interministériel de contrôle (GIC) est un organisme dépendant du Premier ministre chargé d’assurer les interceptions légales pour la communauté française du renseignement,
Le GIC a été largement employé aux débuts de la Ve République, notamment dans le cadre de la guerre d’Algérie et de la lutte anti-OAS.
https://www.gouvernement.fr/groupement-interministeriel-de-controle-gic
https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupement_interministériel_de_contrôle
- Depuis 2016, le GIC est un service à compétence nationale Il s’est détaché de la tutelle administrative jusqu’alors exercée par la Direction générale de la sécurité extérieure(DGSE) et ses agents relèvent désormais des services du Premier ministre (SGDSN).
http://www.sgdsn.gouv.fr/le-sgdsn/fonctionnement/le-groupement-interministeriel-de-controle-gic/
- Le GIC relève des articles R. 823-1 à 2et R. 851-6 à 8 du Code de la Sécurité intérieure depuis l’adoption de la loi relative au renseignement (2015) et la publication du Décret n° 2016-67 du 29 janvier 2016 relatif aux techniques de recueil de renseignement.
https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2016/12/20/PRMX1637493D/jo/texte
MISSIONS
- Créé pour centraliser la mise en œuvre des interceptions de sécurité, le groupement interministériel de contrôle (GIC) a connu depuis deux décennies une extension considérable de ses missions. Il a constamment évolué pour ajuster son organisation aux besoins des services de sécurité et de renseignement et pour s’adapter aux transformations du monde des communications électroniques.
- Le GIC est chargé de centraliser les demandes d’autorisation pour la mise en œuvre de techniques de renseignement émises par les services. Il les présente au Premier ministre après les avoir soumises à l’avis de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR), autorité indépendante chargée de vérifier que celles-ci sont employées dans le respect du cadre légal.
- Le GIC a l’exclusivité de la relation avec les opérateurs de communications électroniques et les fournisseurs de services sur Internet pour recueillir les données qu’ils traitent en application des autorisations prononcées. Il dispose à cet effet d’un pouvoir de réquisition qui lui est exclusivement réservé.
– Il met ensuite ces données à la disposition des services de renseignement et contrôle leur exploitation. Il centralise également les renseignements recueillis par les services autorisés à utiliser des techniques de proximité.
-il centralise l’exécution des techniques de proximité : le GIC conduit un programme de centralisation des données recueillies directement par les services à proximité de leurs objectifs afin de garantir l’effectivité du contrôle de la mise en œuvre de ces techniques ;
– il centralise le traitement des recours devant la formation spécialisée du Conseil d’État en matière de techniques de renseignement.
- Le GIC conseille également le cabinet du Premier ministre dans le domaine des techniques de renseignement.
Il accompagne les services de renseignement et de sécurité pour améliorer l’efficacité du travail de leurs exploitants et apporte un soutien technique à leurs actions et opérations.
ORGANISATION
- Le GIC dispose de plusieurs centres en Ile-de-France. Le principal est situé aux Invalides, trois autres à Versailles, Bobigny et Evry. En province, le GIC dispose de trois zones d’exploitation comprenant des antennes principales et secondaires : Ouest (Bordeaux, Rennes, Rouen, Tours et Toulouse); Méditerranée (Lyon, Marseille, Nice); Nord-Est (Dijon, Lille, Nancy). De nouvelles antennes secondaires devaient voir le jour dans les années à venir pour compléter la couverture du territoire.
- A l’étroit dans son siège historique dans les sous-sols de l’Hôtel des Invalides, le GIC a fait l’acquisition en décembre 2018 d’un nouveau bâtiment de 10 000 m2 implanté au sud de Montrouge, afin d’y réunir ses effectifs parisiens et d’y implanter son data center relié aux opérateurs télécoms.
RECRUTEMENT
- De plus en plus sollicité par les services de renseignement pour conduire des interceptions, le GIC accélère sa modernisation technologique mais rencontre des difficultés pour attirer les talents nécessaires à la conduite de ses projets. Pour parvenir à atteindre 240 personnels fin 2020, il doit recruter une cinquantaine cadres et techniciens.
- Exemples de postes proposés
Architecte-ingénieur
Chef de projet télécoms
Contrôleur des techniques de renseignement
Chargé du renseignement opérationnel
https://www.parisjob.com/emplois/chargee-charge-du-renseignement-operationnel-h-f-5904890.html
- Contact
– Courrier postal :
Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale
51, boulevard de La Tour-Maubourg
75700 Paris 07 SP
– Courrier électronique :
– Téléphone : 01 42 75 80 00