Loup « solidaire » : opérateur solitaire mais non acteur isolé
Arthur LANGLOIS
L’assassinat terroriste de l’enseignant Samuel Paty par un individu se réclamant d’une lecture radicale du Coran a abouti rapidement à la mise en examen de plusieurs personnes. Comment l’acte d’un terroriste isolé a-t-il pu si rapidement aboutir à un coup de filet permettant de déférer sept suspects dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour « complicité d’assassinat terroriste », « complicité de tentative d’assassinats terroristes sur personne dépositaire de l’autorité publique » et « association de malfaiteurs dans un but terroriste », c’est-à-dire des infractions mettant en cause un réseau, ou à tout le moins des liens d’aide et de partage de ressources et d’informations ?
Ce mode opératoire d’un auteur unique est parfois qualifié d’Amok, d’Active Shooter, de Suicide by Cops, ou de Lone Wolf (loup solitaire), et souvent revendiqué par des organisations terroristes. Si ces notions présentent des éléments similaires dans leurs résultats, elles se caractérisent aussi par des différences dans leurs origines et leurs finalités.
Des éléments similaires dans leurs résultats
Le terme Amok correspond à un comportement meurtrier, toujours individuel, observé en de nombreux endroits du monde par l’ethnographie, puis théorisé à partir de sa forme étudiée en Malaisie[1]. Il s’agit un accès subit de violence meurtrière qui prend fin par la mise à mort de l’individu après que ce dernier a lui-même atteint un nombre plus ou moins considérable de personnes.
Par exemple, Andreas Lubitz, le copilote qui a volontairement écrasé l’Airbus A320 du Vol 9525 German Wings dans les Alpes en mars 2015, a été qualifié de « pilote amok » par les psychiatres[2]. Les causes du déclenchement sont ici socialement déterminées. Elles relèvent d’importantes frustrations induisant un désir de vengeance. Alors, dans ces cas-là, la décompensation est brutale et le moment du passage à l’acte imprévisible. En cela, ce type d’acte est donc complètement contradictoire avec les tueries de masse opérées par des volontaires entraînés et ayant prémédité toutes les phases de leur opération militaire offensive.
La seconde notion, l’Active Shooter, est définie par le département de la Sécurité intérieure des États-Unis comme « un individu qui s’engage activement à tuer ou à tenter de tuer des personnes dans une zone confinée et peuplée, au moyen d’armes à feu, sans modèle de distinction des victimes »[3]. Il s’agit d’une conduite autodestructrice, dont les motivations relèvent souvent d’humiliations à répétition. Cela explique que la grande majorité de ces tueries se déroule dans des endroits connus du tireur. Les lieux étant familiers du forcené, ce dernier en connaît les failles, et ils lui offrent la possibilité de se venger à l’endroit même où il a subi des brimades et vexations. L’achèvement de ce parcours meurtrier est souvent le Suicide by Cops, lors duquel l’attaquant attend une confrontation fatale avec les forces de l’ordre.
Une version de ce scénario, la plus défavorable, est celle de la course mortifère (Hit Run Attack), dénommée « périple meurtrier » dans la doctrine française[4]. C’est le cas des fusillades d’Uttoya en Norvège (juillet 2011), de San Bernardino (décembre 2015) aux Etats-Unis[5], de Christchurch en Nouvelle-Zélande (mai 2019). Ce mode d’action est mené par des terroristes armés de fusils d’assaut et agissant de façon plus ou moins coordonnée. Leur but est d’ouvrir le feu au hasard sur des personnes pour occasionner des bilans très lourds, provoquant terreur et psychose[6].
Enfin, plusieurs articles de presse ont pu utiliser le terme « loup solitaire » pour décrire certains profils d’attaquants. Pour Ramon Spaaij, auteur d’une étude sur les motivations et les schémas d’action des loups solitaires, ces individus sont caractérisés par trois conditions cumulatives :
– ils agissent individuellement,
– ils n’appartiennent à aucun réseau ou groupe organisé volontairement,
– leurs modi operandi sont conçus et dirigés par l’individu, sans aucun ordre ou hiérarchie extérieurs.
Une étude anglophone a publié en 2016 une analyse sur ce terrorisme solitaire Lone Actor : « Au cours de ces dernières années, il y a eu une référence croissante à la menace de terroristes solitaires à travers l’Europe. Les commentateurs ont rapidement conclu que les attaques d’individus radicalisés étaient la manifestation du « loup solitaire » tant craint, tandis que les services de sécurité se sont mobilisés pour parer la menace que de tels attaquants représentaient. Pourtant, même utilisé avec précaution, le terme « solitaire » peut masquer une situation bien plus complexe. C’est ainsi que pour l’Etat islamique (EI) il est aujourd’hui clair que la segmentation des actions entre les opérations directes et celles de « loups solitaires » est trompeuse et ne rend pas compte des degrés très variés d’encouragement, de direction ou même de support logistique ».[7]
Ce concept d’acteur solitaire trouve ses origines dans les mouvements anarchistes du XIXe siècle, puis sera développé par l’extrême-droite américaine et sa doctrine de résistance sans leader[8]. M. Spaaij cite les travaux du professeur C. Hexitt[9] montrant que le terrorisme par loup solitaire est un phénomène plus répandu aux Etats-Unis qu’ailleurs – l’échantillon de l’étude indique que 45% des loups solitaires sont Américains et que 57% de leurs actions se déroulent sur le territoire américain – car il permet de contourner la vigilance policière qui est très présente envers les groupes de cette mouvance, dont 17% des auteurs sont des suprématistes blancs).
Dans le cas de Samuel Paty, de manière involontaire, un réseau s’est créé autour de l’enseignant puisque l’on sait désormais que le tueur avait échangé avec le parent d’élève à l’origine de la vidéo, et que la description physique de l’enseignant avait été donnée par certains de ses propres élèves.
Pour autant, il est probable que l’EI encourage les initiatives solitaires pour ces mêmes raisons. Le graphique[10]ci-dessous démontre clairement un essor de ce mode opératoire depuis 2014, date de création de ce groupe terroriste. D’ailleurs, les enquêtes après-attaques ont souvent démontré que la plupart des acteurs isolés ont eu des contacts, parfois virtuels, avec d’autres extrémistes. Il convient donc de bien parler « d’acteur solitaire » mais non « d’acteur isolé ». Les auteurs ont ensuite souvent agi de leur propre initiative sans impliquer ou informer les autres.
Evolution du mode opératoire entre auteur(s) unique ou multiples
L’« ubérisation » du terrorisme permet une plus grande efficacité des actions locales grâce au libre choix des cibles, de la date et des moyens choisis. Ces acteurs connaissent les codes et les failles de la société dans laquelle ils évoluent et se fondent au quotidien. Il est donc difficile de les détecter.
Le retour sur investissement de l’action terroriste varie selon les objectifs qu’elle poursuit et l’écho médiatique reçu. Ainsi elle peut revendiquer la paternité d’une opération ou simplement mentionner une attaque afin de la récupérer politiquement, notamment à travers son organe de propagande Amaq News. Ce fut le cas pour la fusillade du casino de Las Vegas en 2017, rapidement revendiquée par l’EI. Toutefois, l’enquête n’a par la suite pas identifié de preuves de radicalisation chez l’auteur de cette tuerie de masse, que l’EI aurait donc revendiquée par opportunisme[11]. Plus récemment en France, l’auteur de l’attentat de Lyon, le 24 mai 2019, aurait souhaité peser dans les élections européennes qui se déroulaient le surlendemain[12].
Cette distinction entre « mentionner » (mentionned) et « revendiquer » (claimed) a été détaillée dans un article du Centre européen de contre-terrorisme[13] en avril 2019. Il en ressort que, depuis 2016, pour la majorité des actes attribués à l’EI, l’auteur des faits était décédé au moment de la revendication par les organes de propagande du groupe terroriste, empêchant toute contestation de sa part ou récupération par des réseaux concurrents.
Nous présentons ci-dessous le graphique illustrant le ratio entre les attaques revendiquées et les attaques mentionnées par l’EI. On y voit un tournant stratégique à partir de la mi-2017, période à partir de laquelle cette organisation commence à mentionner et non plus juste revendiquer des actions violentes.
Graphique de répartition présentant le ratio entre attaques revendiquées et attaques mentionnées
On remarque que l’EI essaie majoritairement de revendiquer les attaques jusqu’en 2017, puis la tendance se stabilise avec une répartition équilibrée entre actes mentionnés et actes revendiqués après cette date. Cela peut s’expliquer par la perte de territoires et le début de défaites militaires dans la zone syro-irakienne, l’EI n’était plus alors en capacité de téléguider des actions à distance. Sa stratégie pour continuer à occuper l’espace médiatique était donc de revendiquer des actions solitaires via leur propagande. Un exemple en est la collision mortelle entre deux hélicoptères de combat de l’armée française au Sahel en décembre 2019. L’EI a tenté de s’accaparer cet accident tragique en le revendiquant comme une de ses opérations militaires.
La vraie différence pour catégoriser le loup solitaire serait plutôt à chercher du côté de la santé mentale de l’auteur. En effet une étude[14] de publiée par l’American Psychology Association a révélé qu’environ 40 % des individus qualifiés de Lone Wolf avaient des problèmes de santé mentale identifiables. Pour l’ensemble de la population, ce chiffre s’élève à 1,5%[15]. Ces personnes sont souvent qualifiées par les experts en psycho-criminologie de “schizophrènes avec un ego important”[16]. Ces individus isolés – plus par déviance mentale dans leur construction d’une réalité fantasmée que par un choix de discrétion – ne pourront donc jamais bénéficier d’un plus vaste réseau de financement, de formation, d’exfiltration ou de logistique.
Il convient toutefois de noter que l’Etat islamique encourage les actions individuelles de type « loup solitaire ». Il s’agit d’une stratégie marketing utilisant l’image belliqueuse du loup comme le suggère la chaîne Telegram « LM »(pour Lone Mujahid, signifiant « combattant djihadiste solitaire »).
Il y a donc un paradoxe dans ce mode opératoire qui consiste en une action solitaire réalisée par un individu seul et le fait qu’il soit guidé par une organisation. Dès lors, il vaudrait mieux parler de concept de « loup solidaire ».
Ainsi, ces modèles sont en opposition avec les attaques intervenues en France (Charlie Hebdo, Hypercacher, Bataclan et Stade de France), planifiées de longue date, s’appuyant sur un réseau, et commandées depuis l’étranger. Comme le précise Olivier Hassid[17], le terroriste travaille en réseau (« chaque One Man show a son metteur en scène » déclarait un avocat des parties civiles au lors du procès Mérah[18]) et ses actes sont cyberplanifiés grâce à internet, via les messageries textes instantanées et chiffrées, telles que Telegram.
Pour autant, ce passage à l’acte solitaire est bien ce qui a caractérisé l’assassin de Samuel Paty. Après avoir vraisemblablement vu une vidéo du parent d’élève qui donnait sa version du cours de l’enseignant sur les caricatures, Abdoullah Anzorov a décidé de faire justice lui-même. Il est intéressant de noter que cette vidéo a été diffusée également sur le site d’une mosquée d’Ile-de-France et par Abdelhakim Sefrioui[19], militant islamiste et bien connu des services de renseignement.
Des points de rupture flagrants dans les motivations et la finalité
Notre hypothèse de travail porte donc sur des attaques bien plus sophistiquées, telle que celle du centre commercial Westgate[20] de Nairobi, au Kenya en septembre 2013. Cet attentat, mené par 5 individus, a tué 68 personnes et en a blessé plus de 200 autres. Les djihadistes, équipés d’armes automatiques et de grenades, ont ouvert le feu sur la foule avant de se retrancher dans certaines parties du centre commercial avec des otages. Le groupe islamiste Al-Shabaab a revendiqué ces attaques qu’il a présenté comme une riposte aux actions menées en Somalie par l’armée kenyane.
Citons également les attaques de Mumbai[21] (Inde) en 2008. Une série de dix attaques terroristes coordonnées du 26 au 29 novembre 2008 se déroula au sein de la capitale financière et plus grande ville d’Inde -. 188 personnes ont été tuées et 312 blessées. L’équipe terroriste était composée de dix militants islamistes entrainés au Pakistan. Neuf d’entre eux ont été tués et un fait prisonnier.
Un schéma directeur commun peut ainsi être discerné à travers ces modes opératoires prémédités :
– l’action : faire le plus de morts possible, aussi rapidement que possible, par des individus tous membres d’un même réseau ;
– le retranchement : opposition face à l’Etat, dans un rapport de force inversé où une éventuelle prise d’otage met en défaut la puissance publique, tout en gagnant du temps afin de déverser leur propagande sur des chaînes telles que Telegram[22] ;
– la mort programmée : ces individus ne sont souvent ni fous ni drogués[23] et agissent en pleine conscience. Selon Europol, « la nature de l’entraînement dispensé par l’EI permet à ses opérateurs de mener des opérations avec le plus complet détachement[24] ». Leur mort au combat est un parachèvement, pour accéder au statut de « martyr », tout en étant facilement remplaçable par un autre volontaire.
Ce mode opératoire implique des opérations caractérisées par le choix précis des cibles (on est loin des attentats aveugles à la bombe), la saturation médiatique, l’ultra-violence des moyens, et le martyr des auteurs. C’est exactement la ligne directrice qui a été suivi lors des attentats de Trèbes et Carcassonne, ainsi que par le tueur de Conflans Sainte Honorine : celui-ci a été retrouvé très rapidement par une patrouille de Police. Il s’est alors jeté sur cette dernière avant d’être neutralisé.
Selon Cedric Mas, ce mode opératoire peut être analysé comme un tournant stratégique des actions djihadistes, qui s’inscrivent désormais dans une démarche différente de celles des attentats précédemment commis en France par des mouvements islamistes. Le but des djihadistes n’est plus aujourd’hui de châtier la France, ou de l’amener à changer sa politique internationale. Il est de « terroriser » la France, d’exporter le conflit, de saturer l’espace médiatique et de renforcer encore le sentiment d’insécurité.
Cette recommandation a été explicitement émise dans le magazine de propagande de l’Etat islamique Rumiyah[25] : « L’objectif est de créer autant de carnage et de terreur que possible avant que les ennemis d’Allah ne prennent d’assaut le bâtiment ». Le choix de la cible est dicté par différents critères de réussite : « un endroit clos permettant d’en prendre le contrôle et de massacrer le public à l’intérieur en utilisant le bâtiment comme protection avant que les forces de sécurité n’amènent une fin rapide à l’opération ».
*
En conclusion, c’est dorénavant l’agresseur qui choisit la temporalité de sa mort[26]. Ces opérations peu coûteuses en logistique mais meurtrières occupent les médias et font de la publicité aux organisations qui les élaborent. Selon A. Bauer, il y a toutefois une baisse tendancielle du taux d’efficacité des attentats : « Jamais il n’y a eu aussi peu de rendement pour des attentats et jamais il n’y a eu autant de tentatives d’attentats. Il n’y a plus 40 ou 50 personnes essayant de récupérer des explosifs, des kalachnikovs, des armes lourdes pour concentrer un maximum de victimes sur un seul lieu. Les terroristes visent désormais à concentrer dans le temps un maximum d’attentats sur beaucoup de lieux, même s’ils ne font pas de victimes ».
Pour l’État islamique, le résultat de la mise en scène de l’attentat, la communication, la médiatisation qui en découlent, reste les mêmes, que l’on compte une, douze ou quatre-vingt-dix victimes. Ce qui compte, c’est la visibilité que lui procure l’évènement. Dans le cas du meurtre de Samuel Paty, aucune revendication n’a eu lieu. Cela est en grande partie dû à l’affaiblissement de l’EI. Pour autant, le meurtrier en a respecté tous les codes : radicalisation et projet de passage à l’acte fomenté grâce aux réseaux sociaux, opération mise en place au niveau local grâce à un soutien moral et des complicités, et diffusion des images macabres accompagnées d’un texte clair sur les motivations de ce meurtre.
[1] Perrin Emmanuel, Amok : définition, symptôme, qu’est-ce que c’est ?
https://maxisciences.com/amok/amok-definition-symptome-qu-est-ce-que-c-est_art38314.html
[2] Philippot David, « En Allemagne, la presse s’interroge sur Andreas Lubitz, le pilote amok », Le Figaro,2015, https://www.lefigaro.fr/international/2015/03/27/01003-20150327ARTFIG00031-en-allemagne-la-presse-s-interroge-sur-andreas-lubitz-le-pilote-amok.php
[3] U.S. Department of Homeland Security, Active Shooter How to Respond, 2008, https://www.dhs.gov/xlibrary/assets/active_shooter_booklet.pdf
[4] Note de service de la Préfecture de Police de Paris du 09/03/2017 sur le nouveau cadre juridique d’usage des armes par les forces de sécurité. L’expression est également présente dans différents travaux du Sénat : Paul Philippe, Projet de loi renforçant la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement, et améliorant l’efficacité et les garanties de la procédure pénale, 2016, http://www.senat.fr/rap/a15-476/a15-4764.html
[5] Action revendiquée par l’Etat islamique. Bilan : 14 morts et 21 blessés. Le Point, 2015, https://www.lepoint.fr/monde/san-bernardino-les-tueurs-un-couple-de-musulmans-reserves-et-ultra-conservateurs-05-12-2015-1987418_24.php
[6] Note de doctrine opérationnelle, ministère de l’Intérieur, 20/03/2017, http://www.cmub.fr/wp-content/uploads/2017/04/Note-de-doctrine-operationnelle-tuerie-de-masse-DGSCGC-2017-03-20.pdf
[7] Bakker Eric, De Roy van Zuijdewijn Jeanine, Ellis Clare, Pantucci Raffaeollo, “Analysing the process of lone actor terrosim: research findings”, Perspectives on Terrorism, Volume 10 Issue 2, 2016, https://www.researchgate.net/publication/301732525_Analysing_the_Processes_of_Lone-Actor_Terrorism_Research_Findings
[8] Bakker Edwin et De Graaf Beatrice, Expert meeting paper : Lone Wolves How to Prevent This Phenomenon?, 2010, International Centre for Counter Terrorism, https://www.icct.nl/download/file/ICCT-Bakker-deGraaf-EM-Paper-Lone-Wolves.pdf
Beam Louis, Leaderless resistance, 1992, http://www.louisbeam.com/leaderless.htm.
[9] Hewitt Christopher, Understanding Terrorism in America, 1992.
[10] Hemmingby Cato, Exploring the Continuum of Lethality : Militant Islamists’ Targeting Preferences in Europe, 2017,
[11] RTBF, « Las Vegas : l’EI revendique la fusillade, le gouvernement américain n’y croit pas », 2017, https://www.rtbf.be/info/monde/detail_fusillade-a-las-vegas-l-ei-revendique-la-fusillade-a-las-vegas?id=9725308
[12] France soir, « Le terroriste de Lyon voulait faire monter le vote RN par son attentat », juillet 2019, http://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/le-terroriste-de-lyon-voulait-faire-monter-le-vote-rn-par-son-attentat
[13] Membre du European Counter-Terrorism Centre (ECTC) d’Europol, Caliphate Soldiers and Lone Actors: What to Make of IS Claims for Attacks in the West 2016-2018, ICCT, avril 2019, https://icct.nl/wp-content/uploads/2019/05/ICCT-Caliphate-Soldiers-and-Lone-Actors-May2019.pdf
[14] Emily Corner, Mental illness and lone actor terrorism, 2015. https://psycnet.apa.org/fulltext/2014-33751-001.html
[15] Rapport mentionné dans l’ouvrage The Age of Lone Wolf Terrorism, de Mark Hamm et R. Spaaj.
[16] A titre d’exemple, A. Breivik (auteur d’une tuerie en Suède contre 77 victimes) a été diagnostiqué comme « schizophrène paranoïde »,impliquant un internement psychiatrique plutôt que la prison. Une seconde expertise l’a également caractérisé comme narcissique et asocial.
[17] La société vulnérable : criminalité, terrorisme, et insécurité en Europe, 2006.
[18] Me Benoît Chabert, avocat des parties civiles, Le Figaro, octobre 2017, https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/10/30/01016-20171030LIVWWW00021-proces-merah-abdelkader-mohamed-fettah-malki-terrorisme-derniere-semaine-en-direct.php
[19] Biographie Wikipedia de l’intéressé : https://fr.wikipedia.org/wiki/Abdelhakim_Sefrioui
[20] Attaque du centre commercial Westgate, Wikipedia, https://fr.wikipedia.org/wiki/Attaque_du_centre_commercial_Westgate
[21] Attaques à Bombay du 26 au 29 novembre 2008, Wikipedia, https://fr.wikipedia.org/wiki/Attaques_%C3%A0_Bombay_du_26_au_29_novembre_2008
[22] Cf. retranchement de Merah pendant 32 heures dans une salle de bain ; prise d’otages par Coulibaly à Vincenne ; exécution d’otages au Bataclan ; ou encore communication de Larossi à Magnanville avant l’assaut du RAID.
[23] Seelow Soren, « Captagon : un rapport démonte le mythe de la drogue des djihadistes », Le Monde, juillet 2017, https://www.lemonde.fr/societe/article/2017/07/27/captagon-un-rapport-demonte-le-mythe-de-la-drogue-des-djihadistes_5165582_3224.html
[24] Rapport Europol, European Union Terrorism Situation and Trend Report, 2016, https://www.europol.europa.eu/activities-services/main-reports/european-union-terrorism-situation-and-trend-report-te-sat-2016
[25] Rumiyah n°9, 04/05/2017.
[26] Conférence du GIGN, 14 mars 2016, animée par le lieutenant-colonel Sébastien X., spécialiste des tueries planifiées.