The spy chronicles. RAW, ISI and the illusion of peace
Alain LAMBALLE
Cet ouvrage relate les échanges de points de vue entre deux anciens chefs des services de renseignement indien et pakistanais, guidés par un journaliste indien. L’Indien, Amarjit Singh Dulat, a dirigé la Research and Analysis Wing pendant 17 mois en 1999-2000 et le Pakistanais Asad Durrani a dirigé l’Inter-Services Intelligence en 1990-1991. Amarjit Singh Dulat a aussi œuvré au sein de l’Intelligence Bureau dans les années 1980 et 1990 et a été conseiller pour le Cachemire auprès du Premier ministre de 2001 à 2004. Il a par ailleurs été affecté à l’ambassade de l’Inde au Népal pendant trois ans et demi. C’est lui l’instigateur du livre. Quant à Asad Durrani, il a été attaché de défense en Allemagne fédérale de 1980 à 1984 puis a commandé le Directorate General of Military Intelligence, le service de renseignement de l’armée de terre pakistanaise d’octobre 1988 à août 1990.
Les entretiens entre les deux hommes ont eu lieu à Istanbul (24-26 mai 2016), Katmandou (25-29 mars 2017) et Bangkok (28-30 octobre 2017). Les rencontres ont donc été peu nombreuses et courtes. Nul doute, qu’ils ont approfondi leurs discussions par des moyens divers avec l’aide du journaliste pour écrire le livre. Dulat et Durrani se connaissent et s’estiment. Ils abordent de nombreux sujets, parfois sensibles avec, en général, une grande franchise et une apparente sincérité. L’Indien a davantage d’expérience que le Pakistanais dans le domaine du renseignement, ce que souligne ce dernier. Dulat se montre fort déférent à l’égard de son homologue pakistanais, en employant les termes de « Sir » et « General Saheeb ».
1) Les relations entre les deux pays intéressent au plus haut point les deux hommes
Dulat estime que la haute commission de l’Inde à Islamabad rencontre des difficultés supérieures à celles que peut avoir la haute commission pakistanaise à New Delhi.
L’hostilité à Islamabad est plus grande ; le haut-commissaire indien est en permanence traqué par les services de renseignement pakistanais. Dulat s’étonne que les diplomates apparaissent souvent plus virulents que les militaires.
Durrani considère que le traité de partage des eaux de l’Indus doit être maintenu. Il se félicite que lors des conflits de 1965 et 1961, les victimes civiles ont été peu nombreuses. Les populations n’ont pas été prises pour cibles. Les deux armées adverses se sont comportées de manière noble.
Selon Durrani, le Pakistan se sent parfois assiégé par l’Inde, l’Afghanistan et les États-Unis. Il précise que le Baloutchistan, où la Chine est omniprésente, intéresse bien davantage les Américains que les Indiens. Les Américains y soutiennent des groupes terroristes agissant dans la province sunnite iranienne du Séistan. L’attitude de l’Iran inquiète Durrani. Les consulats indiens dans ce pays ne seraient pas impliqués dans des affaires d’espionnage selon les deux participants au dialogue, ce qui paraît douteux. Selon eux, les officiers de renseignement seraient implantés dans des entreprises de construction.
Le Cachemire fait l’objet de longs développements. Dulat reconnaît que l’insurrection actuelle a une origine locale, ce que confirme Durrani en disant que son pays a été fort surpris par son déclenchement. Durrani mentionne qu’à l’époque britannique, les Cachemiris entretenaient des relations surtout vers l’ouest. Dulat ne le conteste pas mais ajoute qu’il en était de même pour le Pendjab. Les deux auteurs ne mentionnent pas qu’en ce qui concerne le Cachemire, c’est la géographie qui favorise les contacts vers l’ouest plutôt que vers l’est. Durrani constate que son pays a consenti beaucoup d’efforts pour développer sa partie du Cachemire. Il ajoute que les Cachemiris indiens n’ont peut-être pas fait l’objet d’autant d’attention de la part de New Delhi. Dulat affirme, avec raison, que le Pakistan ne pourra jamais conquérir la partie indienne du Cachemire ; les tentatives passées ont toutes échoué. L’option de l’indépendance est évoquée. Durrani estime que l’Inde serait le principal perdant si elle aboutissait parce que le cœur des Cachemiris penche du côté du Pakistan. C’est sans doute vrai, mais le général ne mentionne pas que le Pakistan perdrait un accès direct à la Chine, qui lui est fort utile. Les relations sino-pakistanaises en souffriraient. Durrani nuance fort justement ses propos en ajoutant qu’un Cachemire indépendant attirerait les grandes puissances occidentales à cause de sa situation stratégique et que ces présences étrangères réduiraient les influences indiennes et pakistanaises. Que ferait la Chine ? Aucun des auteurs ne le précise. Quoi qu’il en soit, le Pakistan rejette toute indépendance du Cachemire. Dulat aurait pu ajouter qu’il en est de même pour l’Inde. Selon Durrani, aucune discussion sérieuse sur le Cachemire entre l’Inde et le Pakistan n’est envisageable avant longtemps.
Durrani affirme que son pays n’a jamais été impliqué dans l’insurrection naxalite. De même, il ne saurait être responsable de l’assassinat de Rajiv Gandhi, commis par le mouvement des Tigres tamouls.
Selon Durrani, les Pakistanais n’ont jamais envisagé de conquérir tout ou partie de l’Afghanistan. Éventuellement, ce pays pourrait servir lors d’une guerre avec l’Inde de lieu sûr pour, par exemple, mettre à l’abri tout ou partie de l’aviation pakistanaise. Le Pakistan, quant à lui, offre une profondeur stratégique à l’Afghanistan. En effet, les Afghans se replient toujours au Pakistan en cas de difficultés chez eux, même si souvent ils le vilipendent et l’accusent de nombre de leurs malheurs.
La discussion sur le nucléaire permet à Durrani d’affirmer que son pays a eu raison de faire des essais et de se doter d’un outil de dissuasion. Il croît à la dissuasion et considère qu’une première frappe nucléaire par le Pakistan serait suicidaire car l’Inde ne manquerait pas de répondre. Néanmoins pour dissuader l’Inde d’agression, il faut faire planer le doute. Durrani comprend la politique de l’Inde de ne pas utiliser l’arme nucléaire en premier car elle dispose de moyens conventionnels supérieurs à ceux du Pakistan. Toutefois, il ne prend pas en considération la supériorité militaire chinoise que l’Inde ne peut ignorer.
Le renseignement est un autre thème abordé. Durrani estime que les hommes qui le pratiquent ne font confiance à personne. Selon lui, les services de renseignement doivent dialoguer avec les groupes terroristes. Il cite un classement des services de renseignement dans le monde, établi par un site d’évaluation dénommé Smashing lists, plaçant l’Inter-Services Intelligence à la première place devant le Mossad et la Central Intelligence Agency. De fait, l’ISI a été excellent pendant la guerre indo-pakistanaise de 1965 mais s’est montré incapable de déceler les préparatifs de l’armée indienne pour pénétrer en 1971 dans le Pakistan oriental d’alors. De même, il n’a pu analyser correctement l’insurrection du Cachemire qui a débuté en 1989. Durrani déplore le manque de coordination entre les divers services de renseignement de son pays. Il considère que la coordination se fait mieux en Inde. Dulat affirme, lui, que l’Inde n’a pas réussi à retourner un seul membre de l’Inter-Services Intelligence. Il considère que les services de renseignement indiens et pakistanais accordent une priorité à l’analyse, au détriment du recrutement. La durée des mandats des chefs des services de renseignement des deux pays est nettement trop courte ; elle est de deux ans en Inde. Le chef du Mossad reste, lui, six ans en fonction. Celui du MI 6 peut même servir plus longtemps. Durrani comme Dulat mentionnent les failles de la Central Intelligence Agency. À noter qu’à aucun moment, ils ne citent les services français.
2) Les deux protagonistes donnent aussi leurs sentiments sur leurs propres pays
Durrani se montre très critique à l’égard des dirigeants politiques du Pakistan. Il l’est de même à l’égard de certains généraux dont plusieurs ont pris le pouvoir politique, comme Musharraf. Ce dernier a eu tort, dit-il, d’envoyer des troupes dans l’agence tribale du Sud-Waziristan en 2004, décision à l’origine du militantisme islamique radical actuel, ajoute-t-il. Durrani formule des critiques à l’égard des médias pakistanais, une opinion largement partagée par les officiers des forces armées. Selon lui, ils seraient moins bien organisés que les organes de presse indiens. Il estime que la Special Branch de la police est très efficace dans le domaine du renseignement. Par ailleurs, il déplore l’implication des forces armées dans des tâches non militaires. Il n’explicite pas mais a sans doute en tête leurs activités économiques dans des secteurs très variés, comme les transports, l’immobilier, les banques, les industries…
Durrani indique que Karachi est la plus grande ville pachtoune du monde. La politique d’Islamabad à l’égard du Baloutchistan est fautive. Cette province stratégique, ayant un débouché sur l’océan Indien, disposant de vastes ressources naturelles, est faiblement peuplée. Baloutches et Pachtouns s’opposent les uns aux autres. S’y ajoutent les Brahuis. Durrani ne croît pas à un Pachtounistan indépendant. En fait, les Pachtouns sont deux fois plus nombreux au Pakistan qu’en Afghanistan et, dit-il avec exagération, dirigent de fait le Pakistan.
Dulat exprime ses craintes d’une possible connexion entre les militants cachemiris et sikhs.
3) Les co-auteurs ont abordé d’autres sujets
À diverses reprises dans l’ouvrage, le général Durrani critique sévèrement les Américains, accusés d’être des va-t’en-guerre. Son anti-américanisme est patent. Pour lui, l’OTAN est une organisation belliqueuse qui justifie son existence notamment par l’intervention en Afghanistan. Durrani affirme que son pays savait où se cachait Osama bin Laden et que l’information a été transmise aux Américains. C’est pour des raisons de politique intérieure que les autorités pakistanaises ont nié avoir agi ainsi. Avouer une coopération avec les Américains pour éliminer un personnage considéré comme un héros par la majorité de la population aurait été très mal perçu par l’opinion publique. Il valait mieux se faire accuser d’incompétence en se laissant accuser de ne pas avoir été capables d’empêcher le raid américain.
Les déclarations du général Durrani à ce sujet lui ont valu une condamnation dans son pays ; il a été privé par ses pairs de ses droits à la retraite et aux avantages afférents. C’est de manière générale sa qualité de co-auteur de l’ouvrage qui a déplu aux autorités pakistanaises.
Dulat, quant à lui, affirme que son pays ne s’alliera jamais totalement sur les États-Unis, notamment à l’égard de la Chine. Les Indiens ne seront en aucun cas les auxiliaires des Américains.
Durrani pense que la Russie cherche à apaiser les relations entre l’Inde et le Pakistan. Il est indulgent à son égard. Dulat déclare qu’il ne sait pas où en sont les liens entre l’Inde et la Russie qui furent dans le passé très étroits.
Durrani ne croît pas à une confiance réciproque entre la Russie et la Chine mais ces deux pays partagent actuellement des intérêts communs. Il n’explicite guère que ce rapprochement s’explique par la politique américaine agressive à l’égard de ces deux pays.
Les deux auteurs se rejoignent lorsqu’ils affirment la nécessité pour l’Inde et le Pakistan de s’entendre. Ils prônent la réconciliation. Une coopération plus grande paraît souhaitable à Durrani dans l’exploitation des cours d’eau. Dulat souhaite le développement des échanges culturels. Une coopération entre services de renseignement serait très profitable. Les postes à New Delhi et Islamabad devraient être déclarés officiellement. Cela serait plus raisonnable car les Indiens et les Pakistanais qui se livrent à des activités de renseignement dans les deux capitales sont parfaitement identifiés. Des relations priviligiées entre provinces indiennes et pakistanaises seraient envisageables, par exemple entre les deux Pendjabs et entre les deux Cachemires. Durrani en vient presque à regretter la partition de l’Inde britannique. Il cite un expert américain, Stephen Cohen, qui a déclaré que la division de l’Inde britannique n’était pas inévitable. Les musulmans sud-asiatiques ont-ils gagné avec la partition ? Durrani en doute, affirmant qu’ils auraient été suffisamment nombreux pour se défendre. Il n’a pas tort d’ajouter que le démembrement de l’Inde coloniale en 1947 et celui du Pakistan en 1971 ont créé de nombreux problèmes qui génèrent des confrontations permanentes. Une confédération réunissant l’Inde et le Pakistan ne lui paraît pas utopique. Il affirme avec ironie que dans un sous-continent réunifié les musulmans détruiraient l’Inde (sous-entendue hindoue). Mais il croît davantage en une confédération réunissant le Pakistan et l’Afghanistan. Ces propos quelque peu optimistes ont en réalité peu de chances de se concrétiser.
Carrière du général Asad Durrani
- Né en 1941 à Rawalpindi dans une famille originaire d’Afghanistan, appartenant à la
confédération des tribus Durrani. - 1960 : sort de l’Académie militaire de Kakul dans l’artillerie.
- 1965 : participe à la guerre contre l’Inde comme capitaine.
- Novembre 1968 : traverse l’Afghanistan en voiture à son retour d’Allemagne où il a
suivi un stage linguistique. - 1971 : participe à la guerre contre l’Inde.
Instructeur à l’Académie militaire de Kakul et à l’École de guerre de Quetta. - 1975 : stagiaire en Allemagne, à l’École de guerre de Hambourg.
- 1980-1984 : attaché de défense en Allemagne, à Bonn.
- Octobre 1988-août 1990 : Director General Military Intelligence (DGMI).
- Septembre 1990 : se rend en Arabie saoudite pour rencontrer son homologue, le prince
Turki-al-Faisal et surtout le général américain Schwarzkopf. Rencontre avec le
commandant Massoud. - 1991-mars 1992 : Director General Inter-Services Intelligence (DGISI).
- Avril 1991 : rencontre à Genève avec son homologue afghan.
- Août 1991 : rencontre à Téhéran avec le ministre iranien des affaires étrangères.
- Mars 1992- : Inspector General Training and Evaluation.
Commandant du National Defence College (NDC).
Mis à la retraite trois ans avant la limite d’âge de son grade. - Mai 1994- mai 1997 : ambassadeur en Allemagne, à Berlin.
- Septembre 2000-septembre 2002 : ambassadeur en Arabie saoudite.
- Début 2006 : rencontre à Kaboul avec le président Karzai, à l’invitation de ce dernier.
- Mai 2006 : rencontre à Kaboul avec un général américain en retraite travaillant dans
une compagnie privée. - Automne 2012 : il passe une semaine à Moscou.
- Septembre 2015 : il se rend à un colloque à Hérat.
- Janvier 2016 : il se rend de nouveau en Afghanistan pour assister à un événement
organisés par la BBC. - 2019 : déclaré coupable d’avoir enfreint le code militaire pakistanais pour avoir écrit le
livre The Spy Chronicles : RAW, ISI and the Illusion of Peace, écrit avec A. S. Dulat, ancien
directeur de RAW. Perd ses droits à la retraite et ses divers avantages.
Index de l’ouvrage The Spy Chronicles. RAW, ISI and the Illusion of Peace
(A. S. DULLAT, Asad DURRANI and Aditya SINHA.Harper Collins publishers, Noida, 2018)
Abdul Qader Khan 34, 35
Actes terroristes cachemiris perpétrés au RoyaumeU 304 (note 6)
Actions de l’Inde au Baloutchistan 195, 196
Actions des Etats-Unis au Baloutchistan 196, 197, 198
Afghanistan 235 à 246
Afghanistan, profondeur stratégique du Pakistan 237
Akhand Bharat 86, 289
Ashraf ghani 239, 240
Aslam Beg 12, 14, 237
Baloutchistan 83, 190, 193 à 199
BND 56, 57
Cachemire 75 à 118, 127, 132, 203, 204, 205, 287, 288
Central Intelligence Agency (CIA) 38, 44, 54, 55, 59
Confédération Inde-Pakistan 86
Confédération pakistano-afghane 294
Connexion entre militants cachemiris et sikhs 202, 203
Coopération des services de renseignement indien et pakistanais 62, 63, 64, 279 à 282
Coopération entre services de renseignement indiens 46, 47
Coopération entre services de renseignement pakistanais 46, 47
Coopération indo-pakistanaise souhaitable dans l’exploitation des cours d’eau 268, 269
Corps of Intelligence (Pakistan) 13
Critique de Benazir Bhutto par Durrani 173, 174
Critique de la presse pakistanaise par Durrani 284
Critique de Musharraf par Durrani 138, 139, 206
Critique de Narendra Modi par Durrani 149
Critique de Nawaz Sharif par Durrani 141, 173, 174, 175
Critique des politiciens par Durrani 130, 173
Critique par Durrani de l’intervention militaire en 2004 dans les zones tribales 236
Critique par Durrani de l’intervention pakistanaise à Kargil 126
Critique par Durrani de la politique pakistanaise à l’égard des tribus pachtounes 206
Critiques des américains par Dulat 55, 191, 247, 248
Critiques des américains par Durrani 54, 55, 57, 58, 59, 191, 197, 198, 220, 221, 225, 231,
232, 239, 246, 248, 256
Dialogue des services de renseignement avec les groupes terroristes 201
Dialogue ISI/RAW 62, 63, 64
Diplomatie parallèle 15, 57, 65, 66, 67, 119,155,165, 183, 227, 208, 229, 307
Dissuasion nucléaire 80, 175
Doctrine Gujral 287, 311-312 (note 1)
Doval 155
Dulat (auteur) xv à xix, 5, 33, 121, 122
Durrani (auteur) xix à xxii, 11, 12, 14 à 20, 61, 130, 208, 237
Durrani (fils de l’auteur) 15 à 20
Durrani en Allemagne 11, 12
Durrani et l’arme nucléaire 175, 222
Durrani et l’OTAN 220, 221
Durrani et la partition de l’Inde britannique 289
Durrani favorable à l’arme nucléaire pakistanaise 175, 222
Eau 99, 178, 268, 269
Echanges culturels entre l’Inde et le Pakistan 276
Espionnage indien contre le Pakistan à partir de l’Iran 196
Extrémisme au Pakistan 24
Grand Pakistan 242
Grande Inde (Akhand Bharat) 86, 289
Hamid Gul 28, 85
Inde réunifiée 86
Influence de l’Inde en Afghanistan 236, 237
Institutions américaines 23
Intelligence Bureau (pakistan) 30
Inter-Services Intelligence (isi) 24 à 29, 37, 38, 39, 40, 44, 45, 63, 65, 208, 209
Jehangir Karamat 14, 140, 141
Jugement des Indiens sur l’ISI 63, 65
Karachi, ville pachtoune 237
Kargil 133
Karzai apprécié par Durrani 238
Kayani apprécié par Durrani 231, 232
KGB 55, 56
Ligne de contrôle 133
Louange de Musharraf par Dulat 139
Louanges des Britanniques par Dulat et Durrani 57, 58
Louanges des Russes par Durrani 261
MI 5 58
MI 6 57, 58
Modifications des frontières Inde-Pakistan après la guerre de 1971 133
Mossad 38, 45, 55, 56
Option en faveur de l’indépendance du Cachemire 97 à 100
Osama Bin Laden 24, 229, 230
Pachtounistan 294
Pachtouns (migrations) 237
Pakistan et insurrection naxalite 207
Pakistan et Osama Bin Laden 230 à 234
Pakistan menacé selon Durrani 191
Police pakistanaise et renseignement 27
Premiers ministres indiens et services de renseignement (relations) 46
Premiers ministres pakistanais et services de renseignement (relations) 24, 25
Pressions américaines sur l’Inde 251
Relations Afghanistan-Etats voisins 304 (note 2 du chapitre 9)
Relations entre provinces indiennes et pakistanaises 287, 288, 289
Relations Inde-Chine 251
Relations Inde-Pakistan 287
Relations Pakistan-Iran 196, 197
Research and Analysis Wing (RAW) 37, 39, 40, 44, 45, 46, 196, 280
Research and Analysis Wing (RAW) à Islamabad 280
Russie-Inde-Pakistan 257 à 264
SAARC 81
South Asia Forum for the Future 68
Traité sur l’Indus 178
Vente d’armes américaines 221