Les médias américains et français et le traitement des questions de renseignement
Il n’est nullement question de faire ici le procès des médias ou des journalistes, mais de mettre en lumière ce déficit grave et l’impact négatif qu’il peut avoir sur l’opinion quant à l’image des services et à la réputation des femmes et des hommes du renseignement.
Afin de mesurer l’absence d’analyse des médias américains et français, il convient de distinguer, d’une part, les commentaires concernant les deux attentats de fin 2009 et, d’autre part, l’écho donné au rapport du général Flynn.
L’attentat avorté du vol Amsterdam/Detroit
La réaction de la presse américaine
Dès l’annonce de la tentative d’attentat avortée d’Omar Farouk Abdulmutallab, le 25 décembre 2009, en raison de l’extrême sensibilité du sujet et du traumatisme profond du 11 septembre 2001, l’ensemble des médias américains se sont déchaînés contre leurs services de sécurité, et en premier lieu la CIA, les accusant d’être responsables de ce raté. Immédiatement, des voix se sont élevées pour réclamer une nouvelle réforme du renseignement national. Une telle réaction, largement démesurée, a été fondée sur l’émotion et non sur une analyse raisonnée des événements.
Le phénomène a été amplifié par la surprenante inconséquence du président Obama, alors en vacances à des milliers de la Maison-Blanche, à Hawaï. Il a aussitôt réagi en fustigeant également les services, avant même de connaître la réalité du dossier. Certes, il faut voir dans son attitude la nécessaire prise de position d’un président connaissant la paranoïa de ses concitoyens face au terrorisme ; mais force est de constater que le ton avec lequel il a affirmé qu’il y avait eu une impardonnable erreur et que des sanctions allaient être prises, était pour le moins excessif, voir irresponsable, pour un homme d’Etat censé connaître le travail réel qu’effectuent les agences de renseignement.
A la lecture des médias et à l’écoute du discours présidentiel, l’opinion d’outre-Atlantique avait une nouvelle fois la conviction que le système de sécurité américain était inefficace, les services incompétents et non coopératifs, malgré les importantes réformes conduites depuis 2002 et les moyens colossaux dont ils bénéficient.
En revanche, il ne s’est guère trouvé de journalistes pour rappeler que, depuis 9/11, aucun attentat n’a eu lieu sur le sol américain et que la dernière tentative contre un avion de ligne – celle de Richard Reid en décembre 2001 – remonte presque jour pour jour à huit ans. Force est de constater que le dispositif de sécurité fonctionne, ce qui est la moindre des choses lorsque l’on considère l’importance des moyens humains, financiers, techniques et légaux mis en œuvre, et les contraintes imposées aux voyageurs internationaux.
Par ailleurs, il convient encore de rappeler qu’aucun système, aussi sophistiqué soit-il, n’est infaillible et que tôt ou tard un terroriste parviendra à passer entre les mailles du filet de sécurité et réussira un attentat. C’est ce qui aurait pu se produire avec Abdulmutallab. Mais cela ne signifiera pas pour autant que les services n’auront pas fait leur travail.
Bien évidemment, une telle réalité ne peut être entendue par l’opinion, comme par la presse, toujours en recherche d’un coupable, davantage que d’une explication.
Examinons le parcours qu’a suivi l’information depuis que le père d’Abdulmutallab a décidé d’informer les autorités américaines de l’adhésion de son fils à la cause terroriste et de son départ pour le Yémen. Il en parle à l’ambassade américaine à Lagos, c’est-à-dire à la fois au département d’Etat et à la CIA. L’officier de Langley, communique alors l’information à sa centrale, laquelle la transmet au National Counter Terrorism Center (NCTC) de Washington, qui l’intègre aussitôt dans ses fichiers. Les témoignages de Leon Panetta – le directeur de la CIA – et de John Brennan – le conseiller du président pour l’antiterrorisme – viennent corroborer ces faits, mais la presse ne s’en est pas fait l’écho. Au contraire, la CIA a été désignée comme bouc émissaire par les médias.
En réalité, les deux organismes les plus directement concernés par la sécurité à l’embarquement des passagers aériens sont le NCTC et la Transportation Security Administration (TSA). Leur faible notoriété leur a permis d’échapper à la vindicte des médias.
De plus, seuls de très rares journalistes ont évoqué le fait que des écoutes effectuées au Yémen faisaient état de la formation d’un terroriste nigérian dans ce pays en vue d’un attentat. Or, la presse américaine s’est à peine posé la question de savoir si la NSA avait transmis cette information au NCTC (ce qui semble pourtant avoir été fait) et ce service n’est quasiment jamais cité parmi les responsables de cet « échec », alors même qu’il est le plus puissant de la communauté américaine du renseignement [2].
Indéniablement, il y a eu en cette occasion un dysfonctionnement dans le recoupement de l’information. La récente audition de Dennis Blair (le directeur national du renseignement) et de Michael Leiter (le patron du NCTC) le confirme : « It was a failure to connect, integrate and understand the intelligence we have [3] ». Les services américains savaient qu’Al-Qaeda dans la péninsule arabique (AQPA) préparait une action pour Noël, mais les informations laissaient soupçonner qu’elle aurait lieu au Yémen. Abdulmutallab était bien ciblé comme dangereux et son nom avait été intégré dans la Terrorist Identities Datamart Environment (TIDE), mais malheureusement pas dans la No Fly List/Selectee List , qui seule aurait pu l’interdire d’embarquement [4].
Cette erreur de recoupement aurait pu avoir des conséquences absolument dramatiques. Malheureusement, aucun système n’est infaillible. D’autant qu’il faut rappeler que le NCTC reçoit quotidiennement des milliers d’informations et d’alertes et qu’il ajoute, chaque jour, plus de 350 nouveaux individus – présentant tous une dangerosité au moins égale à celle d’Abdulmutallab – sur les bases de données terroristes. La « connection » n’était peut-être pas aussi évidente qu’elle paraît après coup [5].
C’est pourquoi il est aberrant de remettre en cause l’ensemble du dispositif de sécurité suite à cet événement. A titre de comparaison, voit-on le gouvernement israélien – pays régulièrement touché mais particulièrement efficace dans la lutte antiterroriste – réformer ses services dès qu’un attentat a lieu sur son sol ? Limoge-t-il l’état-major de Tsahal dès qu’une roquette en provenance du Sud-Liban ou de Gaza frappe le territoire hébreu ? Non, il faut rester sérieux. La presse américaine apporte là une nouvelle preuve de sa recherche du sensationnalisme et de sa connaissance superficielle du fonctionnement du renseignement, alors même qu’elle compte plusieurs remarquables spécialistes du sujet dans ses rangs [6].
La reprise de l’information en France
Si la grossière interprétation de la presse américaine peut être comprise, voire excusable, en raison de la charge émotionnelle de l’événement, celle des médias français, ne saurait l’être.
Certes, nos journalistes hexagonaux n’en sont pas entièrement responsables. Les sources d’information qu’ils ont utilisé – les médias d’outre-Atlantique – ont largement contribué à les induire en erreur. Mais une telle mésaventure – la reproduction « mécanique » de propos infondés ou orientés – n’aurait pu avoir lieu si leurs compétences sur ces questions, voire leur capacité de réflexion, n’étaient pas aussi faibles.
Dès qu’ils ont eu connaissance de la tentative d’attentat, la très grande majorité des médias français ont emboîté le pas de leurs confrères américains. Pour ne prendre qu’un seul exemple, il faut se souvenir des commentaires très affirmatifs de l’envoyée spéciale de France 2 à Washington, Maryse Burgo, lors d’un journal de 20 heures, reproduisant point par point les commentaires des médias américains comme s’il s’agissait de faits avérés et s’associant, par son ton et ses commentaires, à la dénonciation de services de renseignement. Plus généralement, la majorité des journalistes français a cherché à obtenir des informations et des témoignages prouvant le « fiasco de la CIA », plutôt que de s’attacher à comprendre la nature du dysfonctionnement afin de l’expliquer à l’opinion.
L’attentat de Khost contre la CIA
Quelques jours plus tard, le 30 décembre, un autre attentat – malheureusement réussi celui-là – contre la base Chapman de la CIA, dans la province de Khost, dans l’est de l’Afghanistan, allait à son tour faire la une de l’actualité. L’événement n’allait toutefois pas connaître un retentissement aussi important, car il avait lieu hors du territoire américain, dans un pays en guerre et ne concernait pas des citoyens « innocents ».
Une fois encore, les premières réactions de la presse américaine vilipendèrent la CIA et parlèrent d’un nouvel échec grave de l’Agence. Certes, l’événement était d’importance : huit morts – parmi lesquels des cadres de Langley à l’expérience irremplaçable et un officier de renseignement jordanien – et une demi-douzaine de blessés. Mais aucun journaliste ne fit le parallèle avec les attaques qui surviennent quotidiennement en Irak ou en Afghanistan, où nul ne fustige un soldat ou un humanitaire qui saute sur une mine ou qui est victime attentat à l’explosif ou d’un tir taliban. Mais pour la CIA, il en va autrement.
Il est important de rappeler inlassablement deux réalités que la presse et l’opinion n’arrivent visiblement pas à prendre en considération :
– tout jugement sur l’action des services de renseignement est nécessairement faussé puisque les médias et le grand public ne connaissent de leurs activités que les échecs. Or si chaque année la CIA réussit 99 opérations et en rate une seule, l’opinion ne connaîtra que cette dernière… et aura la fausse impression que le service cumule les bévues !
– L’idée que nos concitoyens se font des terroristes du monde arabe est souvent simpliste. Le public n’y voit – certes pas toujours à tort – que des fanatiques illuminés prêts à se sacrifier pour entraîner dans la mort le maximum de victimes. Une telle vision est dangereusement réductrice. Nos adversaires comptent aussi dans leurs rangs des individus particulièrement intelligents, créatifs et expérimentés, même si leur idéologie est répugnante et doit être combattue.
L’attentat de Khost montre que les talibans ont acquis un réel savoir-faire dans le domaine de la guerre secrète, même si l’avantage demeure aux services occidentaux et arabes. Cette affaire est pour eux un remarquable succès : l’opération a été bien montée, la CIA et le GID jordanien n’ont pu déceler le double jeu de leur agent de pénétration, qui est parvenu à les tromper et à les assassiner. On ne peut gagner à tous les coups et les hommes de Langley l’ont chèrement payé. Ce revers n’en est pas pour autant une preuve de l’incompétence de la CIA, elle est seulement la preuve de la compétence croissante des talibans pakistanais.
Il faudra attendre plus d’une semaine pour voir la presse américaine – et la Maison-Blanche – cesser ses critiques et rendre hommage aux femmes et aux hommes de la CIA morts dans l’exercice de leur devoir en cette occasion.
Sur cet événement, comme sur le précédent, les comptes-rendus publiés dans la presse française ne se distinguèrent pas des médias américains, reproduisant fidèlement les points de vue inexacts et injustes des journalistes d’outre-Atlantique.
La publication du rapport Flynn
Le dernier événement lié à l’actualité de la lutte antiterroriste est la publication du rapport Flynn/Pottinger/Batchelor [7], en janvier 2010. A la différence des deux précédents, ce dernier n’a pas donné lieu à une couverture médiatique particulière outre-Atlantique, alors que son retentissement en France a été important. Essayons de comprendre pourquoi et comment.
Des rapports similaires à celui du général Flynn, les spécialistes travaillant sur les questions de renseignement en reçoivent près d’un par mois, en provenance d’une multiplicité d’organismes américains tels que la Rand Corporation , le Congressional Research Service , le Hudson Institute , la American Civil Liberties Union , le Center for International and Security Studies , etc.
Ce rapport, qui n’est pas un document officiel, apparaît somme toute assez peu original comparé aux autres publications ouvertes sur le sujet. Son contenu comme la personnalité des auteurs n’en fait pas un document d’un intérêt exceptionnel et il ne recèle aucun scoop .
Flynn, Pottinger & Batchelor, décrivent ce que tous les observateurs – Américains ou étrangers – observent en Afghanistan et en Irak depuis maitenant bientôt 10 ans : les difficultés d’adaptation des forces américaines aux réalités locales des terrains sur lesquels elles sont engagées. Celles-ci sont liées à une méconnaissance des questions linguistiques et socio-culturelles ; à la polarisation excessive du commandement sur la seule traque des terroristes ; et au faible niveau de qualification des hommes chargés de ces fonctions (sous-officiers ou militaires du rang).
A Blueprint for Making Intelligence Relevant in Afghanistan n’évoque au demeurant que le seul renseignement militaire en Afghanistan. Il insiste sur le fait que le dispositif actuel ne satisfait pas les états-majors en matière d’informations politiques et de connaissance de la vie locale, domaines dans lesquels la presse et les ONG sont mieux informées ; il préconise une redéfinition des priorités de la collecte sur l’administration des populations et des territoires, au détriment du renseignement de combat. Au bilan, le rapport conclut davantage à un problème d’orientation et de commandement que de recueil du renseignement [8].
Si certaines de ses recommandations, pleines de bon sens, peuvent faire sens pour des militaires d’outre-Atlantique, elles apparaissent totalement banales pour des observateurs français. Dans ce document comme dans de nombreux autres, les Américains ne cessent de préconiser la mise en place de ce que la France a toujours fait dans ses colonies, en Algérie, comme sur son propre territoire, avec les Affaires coloniales, les Sections administratives spécialisées et les Renseignements généraux [9].
Comment se fait-il que ce rapport Flynn, qui n’a donné lieu à aucun commentaire extraordinaire dans la presse anglo-saxonne, ait été aussi médiatisé en France ?
Il semble que par un étonnant processus, ce rapport soit parvenu à retenir l’attention d’un journaliste français (premier exploit), qu’il l’a lu (second exploit) – mais qui n’a toutefois pas perçu son caractère fort peu original -, et qui a convaincu sa rédaction d’en parler (troisième exploit). Certains de détenir un scoop , le journaliste et sa direction lui ont ainsi accordé une importance qu’il ne méritait pas. Aussitôt, l’ensemble de la presse nationale, convaincue que si un confrère en parlait, cela devait être un rapport majeur, s’est fait l’écho cette information pour un faire un « événement », d’où sa médiatisation.
Or, à la lecture des nombreuses recensions, le lecteur averti réalise que très peu de journalistes ont lu ce document, bien que tous le citent. Pire, beaucoup lui attribuent un objet qu’il n’a pas : la critique de la CIA. Pourtant, ce service n’est pas cité une seule fois dans le rapport Flynn. La palme revient à Frédéric Pons, pourtant brillant journaliste de l’hebdomadaire Valeurs actuelles , spécialiste reconnu des questions de défense… mais malheureusement pas du renseignement. Son article » La CIA piégée par Al-Qaida [10]« est un affligeant mélange de faits – il évoque les trois événements de fin 2009 – émaillé d’erreurs grossières, dans lequel l’auteur se livre à procès d’intention en règle à l’encontre des services américains.
Au sujet du l’attentat avorté du vol Amsterdam/Detroit, Frédéric Pons reproduit les propos d’Obama sans les mettre en doute : » Notre système a failli de façon désastreuse ». Pire, il adopte la position du président américain : » On peut comprendre la colère de Barack Obama conre ses services de renseignement, malgré toutes les bonnes résolutions prises au lendemain des attentats du 11 septembre 2001″ . Consternante absence d’analyse. Autre erreur illustrant sa méconnaissance du renseignement, au sujet de l’attentat de Khost, le journaliste écrit : » Les agents (sic) de la CIA ont été bernés sur toute la ligne par Kahlil Abu Mulal al-Balawi « . Or c’est Balawi, l’agent. Un spécialiste comme lui devrait être capable de faire la différence entre un officier de renseignement et son agent. Enfin, et beaucoup plus grave, Pons écrit à propos du rapport Flynn : » Ce document de 26 pages dénonce le manque de professionnalisme et les faibles résultats des équipes de la CIA « . Or nous avons vu que l’Agence n’était même pas citée dans ce document ! Quel crédit accorder à la presse après de telles publications ?
*
Ces récents événements mettent cruellement en évidence le peu de consistance des analyses de la presse française – la presse américaine nous concernant moins – sur les questions de renseignement. Alors même que les services sont sous le feu de l’actualité depuis septembre 2001, nos médias n’ont développé aucune compétence en la matière, bien qu’ils s’expriment quasi quotidiennement à leur propos. C’est regrettable et inquiétant, car la responsabilité du « pouvoir » médiatique sur la construction de l’opinion est une réalité que nul ne peut nier. Les services ne sont certainement pas infaillibles. Mais comment faire évoluer l’image du renseignement auprès du public quand ceux qui contribuent à former son jugement sont aussi peu compétents et commettent des erreurs aussi grossières.
Pas de connaissance du sujet, pas d’analyse, pas de recoupement, etc. Ce que la presse reproche, souvent à tort, aux services de renseignement en général et à la CIA en particulier, elle devrait d’abord se l’adresser à elle-même, car ce sont bien là les défauts récurrents qui sont les siens dans le traitement de ce sujet. Le dernier ouvrage du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R), auquel ont participé plusieurs représentants de la presse, met en lumière ce phénomène [11].
Se tromper est possible, les « experts » en savent quelque chose. Mais persister dans l’erreur ou l’approximation est inacceptable, surtout lorsque l’on sait de quelle influence disposent les organes de presse. Les médias, qui dénoncent sans cesse les dysfonctionnements de notre société, ne peuvent demeurer, quant à eux, exempts de tout jugement.
- [1] A l’occasion de cet événement, la quasi totalité des journalistes français, quelle que soit leur spécialité, a été amenée à écrire sur le terrorisme.
- [2] Cette remarque vaut également pour le 11 septembre 2001. La NSA n’est que rarement citée alors qu’il semble que les interceptions des terroristes dont elle disposait n’ont pas été transmises aux autres services.
- [3] Intelligence Reform : the Lessons and Implications of the Christmas Day Attack , Senate Homeland Security and Governemental Affairs Committee, 20 January 2010, « Statement for the Record of Dennis C. Blair, Director of National Intelligence, and Michael E. Leiter, Director of National Counterterrorism Center ».
- [4] Idem .
- [5] Des mesures correctives ont été immédiatement mises en œuvre… mais elles n’empêcheront pas d’autres erreurs.
- [6] Seymour Hersh, Dana Priest, etc. Ces experts se sont peu exprimés en cette occasion, notamment parce qu’ils prennent du temps pour analyser avant de réagir.
- [7] Major General Michael T. Flynn, Captain Matt Pottinger & Paul D. Batchelor, A Blueprint for Making Intelligence Relevant in Afghanistan , Center for a New American Security, January 2010, www.cnas.org
- [8] Lire également à ce propos l’excellente analyse du général Michel Masson, ancien directeur du renseignement militaire (DRM) : Réorienter le renseignement en Afghanistan, Tribune libre n°6, www.cf2r.org
- [9] Et plus largement ce qu’elle a toujours fait et continue de faire avec l’ensemble de ses forces l’occasion de chaque engagement extérieur.
- [10] Frédéric Pons, « La CIA piégée par Al-Qaida », Valeurs actuelles , 14 janvier 2010, pp. 32-33.
- [11] Renseignement, medias et démocratie , sous la direction d’Eric Denécé, Ellipses, Paris, 2009.